Une nouvelle affaire judiciaire vient s’ajouter à la liste des poursuites contre Sean « Diddy » Combs. Il faut savoir que Dawn Richard, ancienne membre du groupe Danity Kane et de Diddy-Dirty Money, a déposé une plainte devant un tribunal fédéral de New York. Comme plusieurs avant elle, Dawn accuse le magnat du hip-hop de harcèlement sexuel, d’agression et de diverses infractions financières.
Cette action en justice vise aussi de nombreux labels et dirigeants de l’industrie musicale. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle vient marquer un nouveau chapitre dans la série d’allégations qui secouent l’empire de Combs depuis plusieurs mois.
Des accusations graves et multiples
La plainte de Dawn Richard détaille une série d’incidents survenus entre 2009 et 2011, période durant laquelle elle travaillait étroitement avec Combs. Elle affirme avoir été fréquemment victime d’attouchements non désirés et de remarques dénigrantes sur son corps. Selon Richard, lorsqu’elle repoussait les avances de Combs, celui-ci aurait exercé des représailles en lui refusant des opportunités de chant et en la retirant de certaines chansons.
Un incident particulièrement troublant est relaté dans la plainte : en 2010, Richard aurait été enfermée de force dans la voiture de Combs pendant plus de deux heures, le véhicule ne disposant pas de poignées intérieures.
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Des enjeux financiers considérables
Au-delà des allégations d’agressions, la plainte soulève également des questions financières importantes. Richard réclame près de 5 millions de dollars de redevances et de salaires impayés, incluant des paiements manquants pour ses apparitions dans l’émission de télé-réalité « Making the Band » sur MTV. Elle accuse également Combs de violation de droits d’auteur pour l’utilisation de son travail sur son dernier album.
Un réseau d’entreprises mis en cause
La plainte ne se limite pas à Combs et à son label Bad Boy Entertainment. Elle vise également Universal Music Group, Interscope et d’autres acteurs de l’industrie musicale, les accusant d’avoir permis et profité des abus de Combs. Un incident particulièrement choquant est mentionné, impliquant Jimmy Iovine, PDG d’Interscope, qui aurait été témoin d’une agression physique de Combs envers Casandra Ventura lors d’un dîner à Los Angeles.
Un contexte juridique complexe
Cette nouvelle plainte s’inscrit dans un contexte juridique particulier. Elle a été déposée en vertu de la loi sur les victimes de violence motivée par le genre de New York, qui permet aux accusateurs de porter plainte au civil même après l’expiration du délai de prescription. Au total, plus de 20 chefs d’accusation sont avancés, allant du trafic sexuel à la rupture de contrat.
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Une série de poursuites contre Combs
L’action en justice de Dawn Richard est au moins la neuvième plainte déposée contre Combs ces derniers mois. Elle fait suite à une série d’accusations similaires portées par d’anciennes partenaires et collaboratrices, dont Casandra Ventura, Liza Gardner, Joi Dickerson-Neal et Crystal McKinney. Combs a nié toutes ces allégations, affirmant que les accusatrices cherchaient à obtenir des compensations financières.
La situation de Combs s’est encore compliquée récemment avec des perquisitions menées par les forces de l’ordre fédérales dans ses résidences dans le cadre d’une enquête sur le trafic d’êtres humains. Ainsi, la nouvelle plainte de Dawn Richard ajoute un chapitre supplémentaire à la saga judiciaire qui entoure Sean « Diddy » Combs.
Alors que l’empire du producteur semble de plus en plus fragilisé, l’industrie musicale dans son ensemble se retrouve confrontée à des questions cruciales sur la protection des artistes et la responsabilité des labels face aux comportements abusifs. L’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes bien au-delà du cas de Combs lui-même.