Winona Ryder, actrice nommée aux Oscars, a récemment partagé des réflexions profondes sur son parcours professionnel et les défis qu’elle a rencontrés en raison de sa célébrité précoce. Dans une interview avec Esquire UK, à l’occasion de la sortie de son prochain film, Beetlejuice, Beetlejuice, Ryder a ouvert son cœur sur les conséquences de sa renommée et les difficultés qu’elle a affrontées tout au long de sa carrière.
Une gloire précoce et ses conséquences
Winona Ryder a connu une ascension fulgurante dans le monde du cinéma dès l’âge de 16 ans, grâce à son rôle de Lydia Deetz dans le film culte Beetlejuice de Tim Burton. Malgré le succès du film, cette exposition médiatique a eu des effets contradictoires. Ryder a expliqué que sa célébrité a commencé à limiter ses opportunités professionnelles, car « il y avait un bagage » associé à son nom. L’industrie du cinéma l’a souvent poussée vers des blockbusters grand public, alors qu’elle préférait des projets plus indépendants et artistiques.
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Des rôles limités par la gloire
Ryder a ressenti que sa renommée l’empêchait de décrocher des rôles qu’elle désirait vraiment. « Il était difficile de convaincre quelqu’un d’ignorer le bruit autour de moi. Je le voyais dans leurs yeux. J’ai perdu beaucoup de rôles à cause de cela, » a-t-elle confié. Cette pression constante a rendu son travail plus difficile, notamment dans les années 1990, où elle a senti que son statut de célébrité devenait une distraction.
Une expérience douloureuse au lycée
Le rôle de Lydia Deetz dans Beetlejuice n’a pas non plus amélioré son statut auprès de ses camarades de lycée. « Je me souviens avoir pensé que cela allait changer mon statut, mais cela l’a rendu pire, » a-t-elle déclaré. Ses camarades l’ont traitée de « sorcière » et de « freak », amplifiant ainsi les difficultés qu’elle rencontrait déjà.
Un retour en grâce avec Stranger Things
Après avoir pris un peu de recul dans les années 2000, Ryder a retrouvé le devant de la scène avec son rôle de Joyce Byers dans la série Stranger Things. Ce retour dans le zeitgeist a été un tournant pour elle, notamment grâce à l’élément de nostalgie qu’elle apportait à la série, qui se déroule dans les années 1980, période où elle a débuté sa carrière.
Une expérience positive avec Stranger Things
Ryder a reconnu que son casting dans Stranger Things était en partie dû à cette nostalgie. « Je ne suis pas insensible au fait que j’ai été choisie pour cet élément de nostalgie, » a-t-elle dit. Malgré les dix années écoulées depuis le début de la série, Ryder a exprimé son amour pour le projet et pour les acteurs Sadie Sink et Maya Hawke. « Cela a été vraiment merveilleux, » a-t-elle ajouté.
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Une approche authentique pour son personnage
Ryder a également souligné qu’elle a lutté pour que son personnage, Joyce Byers, ait des défauts. « Je ne voulais pas être une super-maman. Je voulais qu’elle soit l’une de ces femmes que j’ai vues dans les films des années 1970 et 1980, qui faisaient de leur mieux, » a-t-elle expliqué.